MOUSTIQUES TIGRES à Carbonne aussi !
Les armes déployées pour faire la guerre à l'infernal moustique-tigre
La guerre aux moustiques-tigres est déclarée à Toulouse où la mairie engage les habitants à se comporter en bons soldats. L’arsenal est varié !
- La mairie de Toulouse sort un arsenal contre les moustiques-tigres.
- Elle n’exclut pas de dresser des PV aux habitants qui laissent de l’eau stagner dans leurs jardins.
- Et pas question d’avoir recours à une démoustication massive.
Il a fait tourner les Toulousains en bourriques l’été dernier et il n’y a aucune raison que ses assauts cessent. Le moustique-tigre, bestiole très urbaine, va continuer à empoisonner vos apéros et séances de jardinage. Il est présent dans 84 communes du département, essentiellement dans l’agglomération de Toulouse et le long des axes autoroutiers.
Mais il y a des moyens, éprouvés ou expérimentaux, de réduire les nuisances qu’il occasionne et les cas – très rares – où il peut devenir vecteur de virus comme Zika ou la dengue. La mairie, le conseil départemental et les services de l’Etat sont sur la brèche mais cela dépend aussi de vous.
La méthode préventive et l’assèchement
Le nerf de la guerre, ce sont les « gîtes larvaires » où se nichent des œufs très résistants qui n’attendent qu’une montée des eaux pour éclore. Il faut donc faire la chasse aux écuelles d’eau – croupie ou pas –, aux piscines où l’eau n’est pas brassée ou aux gouttières bouchées.
La mairie a traité préventivement 54 de ses bâtiments et de nombreux fossés. Mais l’éden du moustique-tigre, qui ne s’aventure guère à plus de 150 mètres de son berceau, reste les jardins des particuliers. Dans 80 % des cas, votre tourmenteur est né chez vous ou chez votre voisin. D’où l’appel de Françoise Roncato, l’adjointe en charge des animaux dans la ville. « Il faut changer nos habitudes, c’est l’affaire de tous », martèle-t-elle.
Piquer au portefeuille
La mairie n’écarte pas de verbaliser les habitants qui continueraient à négliger leur jardin ou à laisser traîner de l’eau après plusieurs avertissements. Ceux qui pactisent par flemme avec les moustiques risquent désormais une contravention pouvant aller jusqu’à 450 euros.